Presse


L'Oeil / Avril 2019

Presse

La Libre / Juin 2014

Guitare et piano, la rencontre est suffisamment rare pour retenir l’attention. Oui, bien sûr, Bill Evans et Jim Hall, "Undercurrent" (1962) et "Intermodulation" (1966)... Au menu de "Nightscape", il y a "Down From Antigua" d’un certain Jim Hall dont, en fin de compte, le guitariste parisien Paul Abirached se réclame. Lui est de formation académique, tandis qu’Alain Jean-Marie, Guadeloupéen, est pianiste autodidacte. Des océans pourraient les séparer mais, d’abord, Jean-Marie est un accompagnateur chevronné. Inconditionnel de Billie Holiday, il a mis "Don’t Explain" au programme. Et puis les deux hommes entretiennent une complicité faite plus d’écoute réciproque que de défi lancé. Publié sur l’étiquette du saxophoniste Archie Shepp, "Nightscape" est une ode à la nuit dans ce qu’elle a de lumineux.

Dominique Simonet




 

Les Dernières Nouvelles du Jazz / Juin 2014

Le label Archiball créé par Archie Shepp s'ouvre aujourd'hui à des nouveaux talents avec " Rainbow collection". Pour inaugurer  cette collection, Shepp nous propose d’aller chercher des choses un peu inattendues, jeunes talents ou moins jeunes mais qui ont pu attirer son attention comme ce deuxième album de ce duo guitare/piano composé du jeune Paul Abirached et du “moins” jeune et indispensable Alain Jean-Marie. On comprend lorsque l’on connaît l’élégance du saxophoniste qu’il ait pu être séduit par la grande classe de ce duo.
 
Car pour ce qui nous concerne c’est un véritable “Coup de coeur” que nous avons eu pour ce duo qui sort totalement des sentiers battus en la matière. Même si le guitariste revendique son admiration pour la musique de Jim Hall (cela s'entend vraiment ) on est quand même loin de la référence qui revient toujours concernant les duos guitare/piano, celle de Jim  Hall et de Bill Evans. Car ici les deux musiciens ont une personnalité forte et très différente. La musique est toute autre. Au gré de cet album d’une rare finesse, les deux musiciens explorent ensemble des terrtoires très différents à la frontière du jazz, du blues et même parfois de la folk-country. Les deux musiciens délaissent parfois la trame mélodique pour se transformer en dénicheur, en chercheurs d'or à savoir l'harmonie parfaite, l'espace idéal et la respiration. Tous les deux sont là comme des dénicheurs visant à la fois à se compléter mais aussi parfois à se distancier l'un l'autre, à se tourner le dos puis à se faire face à nouveau. Les deux musiciens atteignent alors des sommets et les chaleurs harmoniques du guitariste trouvent écho dans le phrasé et le sens mélodique d’Alain Jean-Marie.
Tout cela avec le sens de l'échange et de la discussion .
il  y a dans cette musique beaucoup d'écoute ( bien sûr) mais aussi beaucoup de finesses et d'intelligence du propos musical. Comme la compréhension de chacun vers l’autre. Beaucoup de douceur et d’émotion aussi dans leurs échanges, à l'image de ce Down from Antigua qui flotte avec légèreté dans l'air des harmonies d'AJ et de PA. Les deux musiciens s'emparent d'un répertoire qui va de Paul Motian à Joe Lovano en passant par Wayne Shorter et jusqu'à un Don't Explain de Billie Holiday qui vient conclure cet album.

C’est un disque bleu qui vous enveloppe dans ses vapeurs suaves et qui révèle une douce poésie. Ce disque à côté duquel on pourrait passer si l’on ne vous alertait, tourne en boucle depuis plusieurs semaines sur ma platine et, je ne sais pas pourquoi, me rend
indiciblement heureux. Il m'est devenu totalement indispensable. En ce sens cette rencontre entre le guitariste et le pianiste est d’une immense humanité. De celle qui rend le monde un peu meilleur.
 
Jean-Marc Gelin



 

Jazz News / Juin 2014



 

DJAM / Mai 2014

ArchieBall, le label d’Arche Shepp fête ses 10 ans, et pour fêter ça, il s’offre (nous offre ?) une nouvelle collection : Rainbow Collection. Le but avoué de cette collection est l’ouverture et le partage, qui même si ils sont des élément fondamentaux dans le jazz, n’en demeurent pas moins des facteurs de risque pour un label dans cette période si incertaine. Mais ça n’empêche pas les créateurs de créer, et on est contents de voir qu’il y a encore des refuges qui naissent pour les accueillir.
 
L’album qui inaugure cette collection est Nightscape, le nouveau projet du guitariste Paul Abirached, en duo avec le pianiste Alain Jean-Marie. Un projet ambitieux, puisque pour reprendre les mots de Paul il consiste à “transcrire la nuit par le langage de la musique”. Et la nuit, cachée derrière un voile de paisible tranquillité recèle, l’amateur de jazz le sait bien, plein de surprises à qui sait les voir… ou les entendre. La nuit, c’est l’obscurité, le silence, mais c’est aussi, le rêve, ce n’est pas La lumière, mais les lumières. C’est un univers plein de richesses et d’histoires qui s’offrent à nous, et le disque Nightscape n’en manque pas.
 
La formule du duo donne un aspect intimiste au propos. On imaginerait volontiers ce duo comme un orchestre de chambre moderne, et l’utilisation savamment dosée de la guitare à 12 cordes fait un petit peu penser au clavecin.
 
Mais on est ici loin des envolées baroques très chargées. Le disque prend le temps de respirer, l’ambiance se pose, et en tendant l’oreille, on peut parfois distinguer quelques reflets caribéens savamment camouflés.
 
Au final, on a un très beau disque, que l’on peut écouter de jour comme de nuit pour se détendre, et on espère que la collection qu’il inaugure, doublement courageusement car un anagramme d’Abirached étant archiebad, sera aussi agréable que ce disque. En tout cas, on ne peut que remercier AchieBall d’avoir fait fi des superstitions.
 
Hadrien Paillocher



 

Jazz Magazine / Mai 2014


Questions de femmes / Mai 2014

Presse



 

La république du jazz / 30 avril 2014

« Nightscape », Paul Abirached et Alain Jean-Marie, oiseaux de nuit!
 
… oiseaux de nuit, belle définition des musiciens de Jazz, qui partent travailler quand tout un chacun rentre au bercail.
 
Subtil et beau décalage qui fait la force de cette musique hors normes.
 
Paul Abirached et Alain Jean-Marie sont de ceux-là.
 
L’un, Alain, est la mémoire absolue du « Wabap », le bop originel inventé par deux génies antillais, Robert Mavounzy et Al Lirvat … adolescent j’étais un habitué de la brasserie « La Cigale » et ai eu le grand bonheur d’y entendre le tout jeune Alain Jean-Marie, déjà dans ses réflexions biguinesques … AÏE Missié Lirvat et ses si beaux solos! … AÏE Missié Mavounzy et ses si belles impros ! … et merci Messieurs pour ces très beaux instants musicaux, vécus avec un demi de bière,  qui semblait si libre et interminable, à la main!!
 
L’autre, Paul, est un guitariste au jeu limpide, évident, talentueux.
 
Comment ne pas penser au duo, éphémère et mythique ; Jim Hall et Michel Petrucciani?
 
Clarté et bonheur des compositions, jouées à l’unisson musical de deux belles personnalités, au top de la maîtrise de leur outil.
 
Le CD s’écoute avec une sensation de plénitude plaisante, et somme toute assez rare.
 
On touche là à une forme de sérénité musicale fort agréable … signature de virtuoses revenus de la virtuosité.
 
Le résultat de ce très beau travail est fluide, inspiré et sympathique!
 
Le disque est déjà dans les bacs!

Georges Kiosseff



 

Femme actuelle : Avril 2014


Culturejazz / Avril 2014

Hello "Rainbow" ! Paul Abirached retrouve son complice de "Dream Steps" (2011), le maestro Alain Jean-Marie, pour inaugurer en duo la nouvelle collection aux couleurs de l’arc-en-ciel du label ArchieBall piloté par Monette Berthomier et Archie Shepp. Un dialogue guitare(s)-piano d’une grande intelligence qui développe une superbe palette de couleurs pastel.

Thierry Giard


 

Guitarist Acoustic / Avril-Mai 2014


Guitarist Acoustic / Février 2012

Fin styliste de la guitare jazz (c’est l’un des meilleurs spécialistes français de Jim Hall), Paul Abirached s’est superbement entouré pour cet album puisqu’on y retrouve deux piliers de la scène parisienne : le pianiste Alain Jean-Marie (un monument !) et le contrebassiste Gilles Naturel, soutenus aux drums par Andrea Micheluti. Magnifiquement interprétée, la dizaine d’originaux proposés fait entendre un répertoire jazz, bien sûr, mais très ouvert sur d’autres mondes, en particulier lorsque Paul prend sa 12 cordes acoustique (« S + J », « Squabble ») pour des moments sortant résolument des sentiers battus. Un très bel opus. 
 
Max Robin


 

Jazz news / Juillet 2011

Le prétexte de ces brèves musicales, ce sont souvent de simples lignes mélodiques. Le leader (admirateur de Jim Hall) et ses trois partenaires se plaisent à les détourner, affectueusement, malicieusement. Alain Jean-Marie (au piano préparé !), Gilles Naturel (contrebasse) et Andrea Michelutti (batterie) suivent le guitariste dans des digressions oniriques. Parfois folk, flirtant ailleurs avec le free, Dream Steps tient son unité dans la palette des couleurs, un nuancier de pastels qui concourent à la musicalité de l’ensemble. D’un pas sur l’autre, cette ballade à peine mélancolique (le phrasé, la sonorité feutrée d’Abirached, les tours de pistes d’Alain Jean-Marie), font de cette autoproduction une réelle jolie surprise.

Romain Grossman


 

Blogdechoc / Juin 2011

Paul Abirached mérite d’être connu et le concert qu’il donnera au Sunside le 17 juin sera pour beaucoup une découverte.
Dream Steps son premier disque, dix histoires brèves que sa guitare partage avec le piano d’Alain Jean-Marie, la contrebasse de Gilles Naturel et la batterie d’Andrea Michelutti, chante constamment.
Paul ne se limite pas au jazz. Dédiée à Jim Hall, au cinéaste Pedro Almodovar, inspirée par une nouvelle dePasolini ou l’architecture d’Antoni Gaudí (la Sagrada Familia), sa musique relève du folk et du blues.
Ses improvisations ne perdent jamais de vue les lignes mélodiques qui structurent ses compositions. Elles n’en sont que plus attachantes. 
 
Pierre de Chocqueuse



 

Culturejazz.net / Juin 2011

Paul Abirached est fort bien accompagné, on l’entend dès les premières mesures.
Son univers est pour le moins personnel et sensible.
Fort bien construites, ses compositions ne manquent pas séduire.
Il y a une atmosphère particulière dans cet enregistrement qui retient l’attention.
Est-ce dû à ces mélodies simples posées sur des structures complexes ?
Oui, certainement. Un beau disque donc, qui sort des sentiers rebattus. 
 
Yves Dorison



 
 

La terrasse / Juin 2011

Le jeune guitariste signe son premier album sous son nom.
La scène musicale française ne cesse de s’enrichir de nouvelles personnalités… On découvre ce jeune guitariste et compositeur dans un excellent premier album intitulé « Dream Steps » qui marque le véritable lancement de sa carrière de leader. 
Paul Abirached a pour ce départ le bon goût de s’entourer d’un trio piano-basse-batterie d’où émerge la force tranquille d’Alain Jean-Marie, puits de science swing. 
Sa musique raconte des histoires où la vie s’exprime dans toute sa versatilité, entre tourments, instants de grâce mélodique et rêveries.

Jean-Luc Caradec


 

Dream Steps vue par Arnaud Legrand (Vintage guitar)

New Stuff on Old Axes
 
Disons les choses simplement : Paul Abirached a un son, un toucher subtil, un phrasé pertinent et une histoire à raconter. Il est musicien avant d'être guitariste, l'essentiel est là.
C'est aussi un filou : les deux premières plages du disque voudraient nous faire croire que nous allons nous installer dans un son du jazz qui rappelle à notre bon souvenir le sentiment heureux des choses connues. Mais, au fil des plages de l'album Dream Steps, tout se met en mouvement autour de discours modaux, de dialogues instrumentaux et de rythmiques très diverses et variées. Des mélodies chantantes sont le ciment de l'ensemble, de celles qui viennent à l'esprit du musicien dans la rue, le nez au vent, plutôt qu'en travaillant besogneusement sur son instrument.
Le son de l'album est, une fois n'est pas coutume, tout bonnement excellent. Les guitares utilisées par Paul Abirached sur ce disque y sont à l'évidence pour quelque chose chose : une Gibson ES-175 de 1954 (avec un P90 bien entendu), une Gibson L7C de 1963 (avec un micro DeArmond Rythm chief 1000 ) et une Guild 12 cordes F212 XL des années 70. 
L'utilisation discrète de quelques effets pour guitares électriques (une pédale de chorus, un harmoniseur et une Rat pour compresser légèrement le son), font flotter une atmosphère à la Jim Hall qui est, cela ne fait pas de mystère, le grand dédicataire de ce disque.
Certains nouveaux albums font un tour de platine et puis ne reverront jamais plus briller le feu froid du laser. Ce n'est pas le cas de celui de Paul Abirached, disque réussi, unité poétique maitrisée et inspirée.
 
Arnaud Legrand
Journaliste musical -Vintage Guitare / Musique et Technique -, Conférencier -Histoire de la musique et organologie du XXè siècle-


 

Jazz à Paris / Mai 2011

Paul Abirached, guitariste de son état, sort ce mois-ci un CD "Dream Steps", avec son quartet comprenant Alain Jean-Marie (piano, présent sur bien des fronts), Gilles Naturel (b) et Andrea Michelutti (dms). 
Des musiciens de qualité, jouant avec des références multiples (dont Jim Hall, difficile à éviter lorsqu'on parle de jazz et de guitare, et Ed Blackwell, ce batteur free qui a su retrouver la magie obsessionnelle d'une Afrique fantasmée).
Un CD d'un jazz frôlant l'aventure mais faisant son miel des chatoyances musicales et du groove.
Quelques exemples :
- la pièce titre (Dream Steps) commençant sur une pure improvisation apparemment sans fil conducteur, quelques notes de guitare puis, à mi parcours, le piano d'Alain Jean-Marie qui ramène le 4tet dans les délices d'un jazz séducteur, tout d'irisations.
- les dissonances à l'archet de Gilles Naturel et le piano préparé d'Alain Jean-Marie sur "Parc Güell".
- deux duos où Paul Abirached se donne tout l'espace nécessaire pour exprimer sa sensibilité particulière, l'un à cordes avec Gilles Naturel à la contrebasse (S + J), et l'autre avec le batteur Andrea Michelutti "Squabble", avec une guitare douze cordes, des accents des "îles", de bien belles sonorités : un plaisir en toute simplicité, pour rappeler les images de l'enfance.
Comme de tradition ici, un morceau est proposé à l'écoute. J'ai choisi celui qui permet, je crois, d'entendre au mieux chacun de ces musiciens, en particulier celui que je connaissais le moins, Andrea Michelutti (dms). Il s'agit de Chelsea Night. Il débute par un solo de plus d'une minute à la batterie, puis avec la basse, une séquence rythmique qui structure totalement la pièce.
Un groove en hommage à Ed Blackwell. Comment résister ?
 
Guy Sitruk


 

Etat-critique.com / Mai 2011

Pour se balader joyeusement en ville, pour écouter la vie avec optimisme, pour rêvasser sans complexe, Dream Steps est une vraie découverte!
C'est le risque du jazz mélodique! Il peut nous plonger un peu plus loin que dans la rêverie: il peut carrément nous endormir si c'est un jazz trop lascif. Dream Steps évite ce principal écueil. C'est un recueil de chansons élégiaques mais d'une invention sans cesse renouvelée.
Paul Abirached, dont c'est le premier disque, aurait pu faire ressembler ses créations à un effort démonstratif. Chaque chanson posséde un style différent. Histoire de montrer qu'il connaît le jazz (son histoire, ses génies, ses passages obligés) sur le bout des doigts, le jeune guitariste multiplierait les genres (jazz moderne, jam, fusion). Cela aurait pu paraître décousu.
 
C'est tout l'inverse. Enregistré en deux jours, ce disque est délicieusement tendu. Inspiré par l'univers du songe. L'auteur dit chercher ses créations dans l'univers du rêve et de l'imagination. Il revient de ses visites, avec des idées souvent élégantes.
 
Très ouvert, on s'étonne des touches folks et parfois pop. Cela n'agacera pas les puristes. La production soigne un son profond autour d'un quartet standard. Du moins en apparence.
Car ce n'est pas un jazz carré entre musiciens professionnels. C'est un jazz libéré. D'ailleurs signalons que pour un premier disque, Paul Abirached ne choisit pas la facilité: le guitariste ne fait jamais dans le jazz manouche, très en vogue en ce moment.
Musique urbaine et instrumentale, les chansons de Paul Abirached sont directes. Ce qu'il ramène de ses songes, il l'applique à un style impulsif. Sa musique peut être une bande originale idéale pour se promener en ville.
Amoureux de l'Espagne, baroque et coloré, Paul Abirached trouve les notes parfaites pour accompagner la (re)découverte d'une cité et d'une ambiance. En cette période de chaleur, sa musique est une aération, inattendue et romanesque.
Comme dans un rêve, les contours sont légers et à l'intérieur, tout peut arriver. Même les dissonances trouvent une place dans cet univers ouaté, protégé et pourtant affranchi. La guitare ne s'accapare pas les morceaux de bravoure. C'est un vrai travail à quatre. Tout le monde amène son savoir faire. Le piano, la contrebasse et la batterie sont espiègles. Les instruments se répondent et s'écoutent.
Basées sur le sentiment et le ressenti, les compositions du quartet n'ont pas de mal à nous toucher (avec une préférence pour Squabble, géniale facétie entre une douze cordes et une batterie), par leur simplicité, leurs trouvailles et cette idée de la rencontre et de la découverte. Ce premier album est atmosphérique. On grimpe avec bonheur dans les rêves chaloupés de ce quartet. Il nous offre une vision optimiste du jazz.
Elégiaque, Dream Steps file une sacrée patate !
 
Pierre Loosdregt
 


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